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Par Eldalis le 13 Janvier 2018 à 12:50
Depuis le temps que je parcoure cet autre monde, j'ai fini par m'habituer
À progresser dans son inconnue, si bien que cette inconnue
Est devenue familière
Les champs et les montagnes n'étaient plus si différents
Leur réalité était devenue ma réalité
J'étais entrée dans ce monde par sa porte et sillonnait ses inconnues
Mais alors que j'avançais dans le jour éteint j'ai découvert
On ignore toujours ce qu'on peut trouver quand on sillonne des extrémités
Qu'il existait dans l'autre monde un autre monde où j'étais entrée
À force de progresser dans les inconnues familières je n'avais pas remarqué
Que le chemin s'était transformé alors que j'avançais
En quelque chose qui me rappelait des souvenirs lointains
L'autre monde de l'autre monde
Ressemble à l'autre monde et mes souvenirs en même temps
Comme si la conjonction des deux avait créé quelque chose séparé
On ignore toujours ce qu'on peut trouver au détour d'un instant
Si on chemine dans un monde autre que le sien, et je contemple cette immensité sans savoir
Dois-je poursuivre mes pas, car cette question occupe mon esprit
L'autre monde de l'autre monde est-il en réalité
Le mien
Ou bien
Une réalité que j'ignore ?samedi 6 janvier 2018
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Par Eldalis le 23 Décembre 2017 à 17:13
J'aimerais creuser dans le mur un passage
Qui ouvrirait sur le chemin que j'ai choisi
Il y a quelques années j'ai choisi le chemin de la conscience
C'était un choix délibéré qui n'impliquait que moi
Je vivais et voulais vivre ainsi
Mais depuis que je suis arrivée dans cet endroit ce chemin n'est plus là
Je suis dans cette pièce refermée enfermée
Entourée de gens de phrases inutiles
Qui sont partout cherchant à détruire
Mon esprit attaquant de toutes parts
Mes pensées perdues enfermées je respire
Sans savoir si ma respiration est la mienne
Ou celle des autres
Cherchant à détruire le silence
J'aime le silence
Il me permet d'écouter ma conscience
Et mes pensées flotter au fil
De leur propre courant
Je n'attends rien d'eux hormis qu'ils me laissent naviguer vers mon chemin
Mais force est de constater que certaines personnes sont déterminées
A ne pas vous laisser vivre votre vie selon votre choix
J'aimerais creuser dans le mur un passage vers mon chemin
Mais je suis coincée dans cette pièce
Je ne sais pas si j'en sortirai
Ils veulent changer mon esprit, alors j'imagine
De l'autre côté du mur l'image de mon chemin
Tandis qu'il n'existe peut-être plus dans le monde réel
Et que seul dans ma mémoire un fragment abîmé
Persistejeudi 30 novembre 2017
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Par Eldalis le 28 Septembre 2017 à 17:15
Je m'enfonce dans quelque chose que je ne connais pas
Le temps prend une saveur nouvelle
Après des semaines les sens en permanence en alerte,
Et des mois et années où le temps était quelque chose qui n'existait pas,
Le temps devient une chose disposable à l'infini.
Une chose blanche tout autour de moi que j'attrape en tendant seulement la mainDans la pâte blanche du temps je m'enfonce
Poids lourd de problèmes qui s'accumulent dans ma tête
Il y a un plomb dans ma tête entouré de temps disposableLa saveur du temps est lourde, ma tête est dans l'océan
Où la pâte est blanche, où les problèmes continuent de s'enfoncer
Je ne sais plus où aller
Je ne sais plus décider
Je ne sais plus comment résoudre
Les problèmes
Ni où ni quand
Je ne sais plus
Je ne sais plus quoi faire du tempsvendredi 15 septembre 2017, fin d'après-midi
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Je suis arrivée en Corée du Sud.
J'y reste un an pour un échange universitaire. Les préparations ont été longues et compliquées, l'installation aussi, j'ai enchaîné les problèmes, si bien que je n'ai pas eu le temps d'écrire un article à ce propos, trop occupée à essayer de mettre de l'ordre dans ma vie et mon cerveau.
Je n'ai pas eu le temps de seulement penser à l'écriture pendant deux semaines après mon arrivée tellement j'avais un million de choses à penser. Et puis un après-midi, j'ai pu m'asseoir et prendre le temps de réfléchir. Et j'ai eu envie d'écrire. J'ai bien écrit pendant deux heures, ce texte là et d'autres, alors que l'après-midi finissait et la lumière disparaissait dans l'appartement où on n'entendait plus que le bruit du vent dans le silence.
Ce texte est le premier que j'ai écrit en Corée.
5 commentaires -
Par Eldalis le 28 Juillet 2017 à 01:00
Je pleure parce que le temps passe, me laissant traîner dans le monde ignorant les directions
Sans balises ni repères, avec ma conscience seule comme décision
(nuit du 26 au 27 juillet)
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