Hey.

Le nombre de passages sur ce blog depuis sa création a dépassé trois mille. Je ne sais pas quoi faire pour fêter ça, alors j'ai pensé que publier un texte, ce serait pas mal.

Cette nouvelle est très importante pour moi, elle clôt le triptyque Tu te rappelles — Je suis tombée du ciel — Tumulte ; ce qui correspond aux trois uniques textes que j'ai écrit en 2013, avant l'ouverture de ce blog.

Ils correspondent tous les trois à la même période, ils transmettent les mêmes sensations, de la souffrance (Tu te rappelles) à la fin de la souffrance (Tumulte). Entre les deux, une sorte de marche antalgique, sur un chemin dont on ne voit pas le bout, entouré de forêts qui sauraient nous détruire. On continue la marche.

J'ai capturé cette sensation dans cette nouvelle, sous un autre sens, d'autres symboles, mais l'impression est toujours là. Mes émotions de l'époque, ma perdition sont bien présentes.

Alors cela me rappelle des souvenirs et en la relisant, j'ai la sensation de plonger à nouveau, quelques instants.

Quelques temps après l'écriture de cette nouvelle, j'ai pris cette photographie pour tenter d'immortaliser une sensation de suspension.
Elle m'a été inspirée par la chanson Starless night d'Olivia Lufkin, que j'associe beaucoup à cette période.

Que dire; la nouvelle et la photographie n'ont aucun rapport, elles n'ont pas été créés pour les mêmes raisons, n'ont pas les mêmes buts, et en même temps, c'est la meilleure association à faire.

Aujourd'hui on m'a encore dit que j'écrivais bien mais que le contenu était mauvais.
Tant de gens m'ont déjà fait cette remarque, je ne sais plus quoi en penser. 
Je ne veux pas rejeter les critiques et en même temps, celle-ci, je ne parviens pas à l'accepter.

« Je suis tombée du ciel »  a été publiée sur le site Oniris en septembre dernier.  

Voici la nouvelle dont il est question dans le précédent article.
Je l'ai écrite pour le concours du webzine Pensées d'un jour ; c'est pourquoi beaucoup d'éléments font référence à ce blog.
Je l'ai écrite très rapidement, et je demeure encore et toujours insatisfaite de la première moitié. J'espère néanmoins que vous l'apprécierez. 
C'est une quête symbolique, remplie d'éléments polysémiques, dans lesquels, je l'espère, chacun pourra reconnaître et retrouver sa propre réalité.

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