• Le présent texte a été écrit le 18 février 2013. Il décrit, tout comme Tumulte (bien qu'il y soit antérieur), cette difficile période de ma vie que fut l'an passé. Mais contrairement à l'autre, ce texte a été écrit à vif, dans la douleur, en plein contexte. C'était un appel à l'aide, provenant des souvenirs du passé qui me hantaient, du passé que je regrettais tant.
    Au début de mon adolescence, j'écrivais beaucoup de poèmes, que je publiais ensuite sur internet. C'était le seul moyen, avec les longues discussions virtuelles, que j'avais trouvé pour exprimer ce que je ressentais. Cela explique la forme du présent texte (même si je ne le considère pas vraiment comme un poème). J'ai arrêté la poésie il y a près de trois ans. 
    Le tumulte a légèrement décliné après cela puis a brusquement cessé, le jour où j'ai écrit l'autre texte.  

     

     

      

    Tu te rappelles ...
    D'avant ...
    Du début de notre adolescence ...


    De toutes ces après-midi dans l'attente ...
    De quelques mots échangés ...
    De maigres mots comme des rayons de soleil dans un monde où rien n'était sûr ...
    Où nous risquions de nous briser à chaque instant ...
    Des mots comme une main tendue ...

    C'était un temps où il fallait peu pour se sentir heureux
    Des images et des mots
    Qui viennent du cœur
    Il fallait si peu et pourtant si peu nous suffisaient pour tomber


    Je me souviens de toutes ses phrases
    Toutes ses images
    Qui venaient du cœur
    Sans artifices

    Avec douleur

    Avec peur

    Ensembles


    Tu te rappelles, tu te rappelles de tout cela...
    Pourquoi suis-je hantée par ses souvenirs ...
    Dis moi, dis-moi ...
    Quelques mots...
    Comme une main tendue ...
    Comme ce que tu disais autrefois...



    J'ai mal
    Je suis seule
    Je ne sais plus comment tenir

    J'ai mal


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    «    Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire    »

     

     

     

     

    Citation : Apollinaire (j'adore ce mec !)

    Photographie  Alexandra Sophie (mon idole)

     que dis-je… Apollinaire est aussi mon idole 8D

     

                      (Petit clin d'œil à Léa ;)            


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    «  Ce trou dans ton cœur, il n'y a que les autres qui peuvent le combler.

    Si tu rejettes les sentiments d'autrui ainsi que ce monde, juste parce que quelque chose n'est pas allé dans ton sens, personne ne viendra vers toi. Et le vide ne sera jamais comblé non plus. 

    Si tu t'enfuies, les gens ne feront rien pour toi non plus.

    Tant que tu n'abandonnes pas, tu peux encore être sauvé.  »

     

     

     Naruto, chapitre 630.


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    Avant-hier, j'ai appris qu'une fille de mon lycée était décédée pendant les vacances.

     

    Je ne la connaissais pas personnellement, mais nous avions des amis en commun, et il m'était arrivée quelquefois de lui parler. Elle m'apparaissait comme une fille ordinaire et pleine de vie, de qualités.

    Elle est décédée d'un accident, une chute, dont elle n'était en rien coupable. À 16 ans.

     

     

    Il n’y a pas de justice dans la mort ; il serait irréaliste de croire qu’il puisse y en avoir – sinon, on justifie aussi la peine capitale.  On ne choisit jamais sa mort, à quelques rares exceptions près.

     

     

     

    Puis en sortant, devant le lycée, on voit tous ces jeunes du même âge qu’elle, qui cherchent la mort en fumant, en buvant, en se droguant. Qui jouent avec leurs vies. Mettre en danger sa santé est rejetter sa vie. C’est un long chemin qui ne mène qu’à la mort. Parce qu’il n’y a aucune autre finalité que le cancer, le coma éthylique, l’overdose.

    a

    C’est si naïf de croire qu’il n’y a qu’aux autres que cela arrive. Ils font semblant, mais l’immense majorité est déjà dépendante de ces artifices.  Ils affirment qu’ils seraient capables d’arrêter, que c'est un choix.  Personne n’avoue sa dépendance, puisque le but de tout cela est avant tout de passer pour un rebelle, un téméraire, quelqu'un qui franchit les limites.

    Arrêtons l'hypocrisie.

    Personne ne choisit réellement, on subit juste le contexte social, l'effet de groupe, le monde des images.  Il est d’une grande naïveté de croire que ce genre de comportement n’est pas très fortement influencé par le monde de la publicité soit dit en passant à titre d'exemple, l’industrie du tabac paie pour que les acteurs fument dans les films à grand public.

     

     Je n’ai jamais apprécié cette idée de perte de conscience voulue – ne signifie-t-elle pas un mal-être, une inadaptation, un rejet de la réalité, un refus de soit ?

     

     

    On ne vit pas avec une addiction ; on s’enfonce jusqu’à la mort, ou on essaie d’arrêter et de se libérer, au prix de grandes souffrances puisque c’est une lutte contre ses instincts. Et même en arrêtant, on en ressort avec des troubles ineffaçables. Il est à l’heure actuelle prouvé que même une consommation modérée d’alcool détruit irréversiblement le cerveau. Quant à la drogue, c’est connu depuis longtemps que chaque consommation détruit des quantités de neurones qui ne se renouvelleront jamais.  De tout cela résultent séquelles psychologiques mais aussi comportementales, et dans beaucoup de cas troubles d’ordre psychiatrique. (maladies mentales)

     

    Si vous réussissez à en sortir, il y a donc de fortes chances que vous soyez des malades, des handicapés, des inadaptés, des rebus de la société, des “cas sociaux”, comme vous aimez si bien traiter les autres. 

     

     

    Les mêmes personnes disent: « Tu devrais essayer, ça te décoincerait ! Il faut profiter de sa jeunesse ! ». Vous serez bien contents, quand vous mourrez dans dix ans de la suite de vos addictions, d’avoir profité de votre jeunesse.

     

     

     

     

    C’est un peu de mort qu’ils cherchent dans chaque cigarette, dans chaque shot, dans chaque dose. Alors qu'au même moment des gens du même âge qui ne faisaient rien de tout cela meurent ; eux qui ne désiraient que vivre.

     

      


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