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    I'm wasting my young years
    It doesn't matter here

    I'm chasing old ideas

    It doesn't matter

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                                     London Grammar
                                                              
                                                                 Photographie 


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    " We're nothing but shadows living in dreams"
    "Or nightmares "

     

    Source inconnue

     


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  • En sortant de chez moi, aujourd'hui, on entendait encore les sirènes des pompiers.

    J'ai pris le métro et suis descendue à Bastille, en prenant le boulevard Richard Lenoir. On voyait de temps en temps des camions de pompier et des voitures de police passer, mais il semblait que le calme après la tempête était tombé.


    Il y a sur le boulevard, tout près de la rue des locaux de Charlie Hebdo, des bouquets et des bougies déposés à l'endroit où est mort le policier pendant la fusillade. Celui-là même dont la vidéo de la mort atroce fut diffusée, un gardien de la paix musulman et français auxquels certains ont rendu hommage.

    Paris ne se soumet pas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En quittant la rue adjacente, une fille clame haut et fort : « La liberté vaincra ! »

     

    Et on arrive au croisement de la fameuse rue, noire de monde malgré les trombes d'eau qui nous tombaient dessus. Une barrière bloque le passage après le numéro 2. Un nombre invraisemblable de bougies, fleurs, dessins sont posés partout, partout, malgré la pluie, il y en a énormément et il y a énormément de gens autour qui se recueillent, posent quelque chose à leur tour, prennent des photos, regardent.

    Car il y a tant de choses à regarder, tant d'empathie, de valeurs, de douleur, d'humanité, posés à terre, accrochés sur les murs. 

    Paris ne se soumet pas

    Il s'agit bien de valeurs et de principes et c'est bien ça qui empêche de tomber dans la psychose  d'un nouvel attentat ; dans les rues personne ne cède à la panique, nous sommes debout et refusons de nous terrer, les français sont forts, les français sont des insurgés, c'est un des fondements de notre identité.

    Et c'est vraiment beau à regarder.

    La rue Nicolas Appert (nb : le créateur de la boîte de conserve), où a eu lieu l'attentat de Charlie Hebdo.

    Paris ne se soumet pas


    Après je me suis rendue Porte de Vincennes, mais mon appareil était déchargé, donc pas de photo ‹_‹
    Il y avait une foule de manifestants juifs comme autres, rassemblés, avec pour seul drapeau celui de la France, et qui ont chanté la Marseillaise.

    Demain je vais à la Marche républicaine. J'en prendrai peut-être d'autres. L'article sera édité.


    « Je préfère mourir debout que vivre à genoux », Charb. 



    Spoiler:

    Paris ne se soumet pas

     

    Bastille. Opéra Bastille à gauche. 
    Oui, il y avait autant de monde même hors du parcours de la marche et en début d'après-midi.

    Paris ne se soumet pas

     

    Ça mérite d'être rappelé. C'était un des buts de la marche civile et tout le monde s'y accordait.

    Paris ne se soumet pas

     

    Place de la Nation, statue centrale.
    Désolée pour la qualité pourrie des photos, elles ne sont pas retouchées car j'ai la flemme j'ai pas vraiment le temps en ce moment (le travail, les concours, tout ça).

     

     


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  • Trois heures qu'une prise d'otages a lieu dans un quartier juste à côté de chez moi. Porte de Vincennes, c'est entre chez moi et mon ancien lycée, c'est à une rue de mon école de danse, j'y vais chaque semaine, c'est un quartier que je connais bien et un arrondissement dans lequel j'ai vécu mon enfance. Maintenant j'habite plus loin, mais suffisamment près pour entendre les sirènes de pompiers qui partent de la caserne toute proche pour se rendre sur place. Je connais cette porte du périphérique, on la prend depuis des années pour rentrer de province à Paris, depuis toute petite j'ai ce souvenir des poteaux blancs qui bordent la place et qui, à l'époque, était un signe qu'on arrivait bientôt à la maison. Je connais des gens qui habitent là, je connais des gens du lycée juste en face, je connais les rues adjacentes, le tramway, les stations de métro fermées, le Printemps fermé, les commerces, je connais la place de la Nation par cœur, je connais tout. Je suis sortie tout à l'heure, dans la banlieue où j'habite, suffisamment éloignée pour ne rien craindre, mais assez proche pour entendre les sirènes des pompiers, les rues étaient vides, silencieuses, mortes, les rares passants avaient le visage grave, on se regardait, on regardait les voitures passer, certains parlaient de ce qui était en train de se passer tout près, d'autres non. J'aimerais éteindre BFM TV, i>Télé, penser à autre chose, regarder un film, n'importe quoi, mais je n'y arrive pas, c'est trop près, c'est trop proche.
    À travers les fenêtres on entend les sirènes s'éloigner.


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